Montagne

Une imprimante 3D au service de la maintenance ferroviaire


La modernisation de SNCF passe par le renouvellement du matériel roulant et l’adaptation de l’infrastructure, mais aussi par leur surveillance et leur maintenance. Et de ce côté, les innovations fusent.



Des trains toujours opérationnels


Avec la robotisation des opérations de maintenance ferroviaire, on peut réparer les trains à distance, à des endroits difficiles d’accès, et, donc, gagner un temps précieux.

"Pour assurer la disponibilité des trains, SNCF doit pouvoir changer un composant défectueux le jour même. Or, les trains étant constitués d’un nombre important de pièces, nous devons gérer un stock conséquent. Avec la fabrication additive (l’autre nom de l’impression 3D), nous pourrions le réduire en créant les pièces au besoin."


Bruno Langlois

Directeur du matériel SNCF

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Sur les rails de la fabrication additive

Grâce aux technologies d’impression 3D, un projet de supply chain agile est en développement.

Afin de réduire le temps d’immobilisation des trains, souvent lié au délai d’approvisionnement des pièces rares, une partie des pièces métalliques de rechange pour le matériel roulant va pouvoir être fabriquée en impression 3D.

A la clé : la réduction des volumes et des coûts de stockage, et la diminution des jours d’immobilisation de trains pour cause de rupture de stock. Une pièce de fonderie a ainsi été produite en cinq jours au lieu de cinq semaines !

En parallèle, la technologie 3D-printing laser est aussi évaluée pour reconstruire les pièces abîmées.

Un nouvel atelier de maintenance dernière génération à Hellemmes

Centre de maintenance datant de 1873, le site d’Hellemmes était destiné à son origine à la réparation et l’entretien des locomotives à vapeur. Avec des bâtiments anciens, dont certains de plus de 70 ans, les locaux n'étaient plus adaptés aux modes de production actuels. SNCF fait donc un grand pas vers le futur en rénovant entièrement celui-ci en 2020.